Les ROV ou les drones sous-marins combinés à des systèmes de navigation par sonar sont parfaitement adaptés aux opérations de recherche et de sauvetage en eaux troubles.

Les eaux troubles sont intrinsèquement dangereuses pour la navigation. La visibilité sous la surface peut varier de quelques mètres à quelques centimètres. Dans certains cas, l’eau est même tellement sombre et dense que vous ne pouvez pas voir votre main à quelques millimètres de votre visage. Lorsque la visibilité est dangereusement réduite, les opérations de recherche et de sauvetage sont extrêmement difficiles et dangereuses. Par exemple, il est impossible de déterminer les paramètres de la zone de plongée. Par conséquent, les plongeurs sont confrontés à des conditions inconnues et potentiellement dangereuses, ce qui accroît les craintes pour leur sécurité.

Recherche en eau trouble – Voir à travers un environnement trouble

Bien que l’œil humain ne puisse pas voir à travers l’eau, la technologie offre la possibilité de naviguer et d’identifier des cibles en eau trouble. Chaque drone sous-marin Deep Trekker, mieux connu sous le nom de véhicule télécommandé (ROV), est équipé en série d’une caméra HD intégrée. Ceux qui souhaitent une image plus nette peuvent équiper ces robots sous-marins d’une caméra 4K, qui offre encore plus d’images et de contrastes. Cependant, même avec les caméras les plus perfectionnées, il a toujours été difficile de filmer en eau trouble. Cette difficulté appartient désormais au passé grâce aux progrès technologiques réalisés dans les systèmes de navigation des ROV, tels que le sonar.

Par exemple, les systèmes de navigation par sonar se sont déjà avérés d’une utilité immédiate pour les équipes de recherche et de sauvetage. Elles constatent aujourd’hui tranquillement les avantages de cette technologie de pointe. En effet, le sonar a permis de mieux retrouver les cibles perdues ou abandonnées et d’effectuer des missions de sauvetage sûres et efficaces.

Les sonars latéraux, par exemple, sont remorqués derrière les bateaux pour explorer une vaste zone d’eau. Dans un premier temps, l’ensemble de la zone de recherche est divisé en une grille. Le sonar latéral est ensuite remorqué à travers toute la grille. Chaque zone est vérifiée deux fois pour s’assurer qu’elle est entièrement explorée.

Identification de la cible

Une fois que le détecteur latéral a exploré la zone, les équipes de recherche et de sauvetage peuvent marquer les zones d’intérêt. Il s’agit de zones où leur cible pourrait se trouver. Traditionnellement, on fait appel à des plongeurs à ce stade, qui doivent naviguer dans l’eau trouble dans l’espoir de trouver leur cible. La visibilité étant nulle, ces plongeurs doivent se fier à leur sens du toucher pour se déplacer et localiser leur cible.

Ce processus est répété jusqu’à ce que la mission soit terminée. Cependant, le temps que les plongeurs peuvent passer sous l’eau est limité. Sinon, cela devient encore plus dangereux pour eux. De plus, chaque opération a une profondeur maximale à laquelle ils peuvent plonger. Ainsi, en fonction de la température de l’eau et d’autres facteurs externes, les plongeurs peuvent être limités à une heure sous l’eau. Restent-ils plus longtemps sous l’eau ? Ils courent alors le risque de souffrir d’hypothermie.

Alternative à la recherche en eau trouble

Les véhicules télécommandés sont de plus en plus utilisés dans les opérations de recherche et de sauvetage. Non pas pour remplacer les plongeurs. Mais pour coopérer avec eux. Comme pour les méthodes traditionnelles, le ROV peut être déployé rapidement pour identifier la cible. À condition que le balayage latéral soit terminé et que les zones d’intérêt aient été identifiées.

Lors d’une recherche en eau trouble, la caméra standard du drone sous-marin fonctionnera comme l’œil humain. En d’autres termes, il sera difficile de naviguer dans l’eau. C’est là que les systèmes de sonar s’avèrent utiles. Le pilote du ROV navigue depuis la surface à travers l’eau peu visible. Il le fait exclusivement à l’aide de l’affichage tête haute (HUD) du sonar. On peut comparer cela à un pilote qui se fie aux instruments de son avion lorsqu’il vole dans le brouillard.

Identification de la cible

Une fois que le drone sous-marin a réussi à identifier la cible, c’est au tour des plongeurs. Ils suivent le câble du ROV directement jusqu’à la cible et la préparent pour la collecte. S’il s’agit d’une scène de crime, le ROV peut enregistrer et documenter la zone pour l’enquête. Plus important encore, la sécurité du plongeur peut être surveillée de près depuis la surface pendant que la cible est récupérée.

Véhicules de recherche et de récupération

Les Deep Trekker DTG3 et Revolution sont des véhicules télécommandés entièrement portables. Cela est possible grâce aux batteries rechargeables internes, qui permettent à l’ensemble de l’unité de tenir dans une mallette de transport. Le ROV peut fonctionner jusqu’à 8 heures avec une charge complète. Cela permet aux équipes de recherche d’en faire plus qu’un plongeur normal. Grâce à une recharge en 90 minutes seulement, l’unité est prête à repartir pour une nouvelle journée.

Cette portabilité du ROV est extrêmement importante lors d’une opération de recherche et de sauvetage. Les plans d’eau se trouvant dans les endroits les plus reculés, les équipes doivent parfois s’y rendre par avion ou à pied. C’est là que le DTG2 est parfaitement déployable : il est livré dans une mallette de transport et peut donc être transporté et déployé dans ces zones isolées.

De plus, le drone sous-marin peut être équipé d’un bras grappin pour saisir une cible immergée et la ramener à la surface.

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Quelques vidéos :

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